Franceinter, 12 novembre 2019 Et s’il n’était simplement plus possible de travailler à l’hôpital ? C’est ce que disent les hospitaliers en grève depuis Quitterl’homme que l’on aime ? Selon la psychothérapeute Patrica Delahaie, « c’est une situation très fréquente aujourd’hui. Beaucoup de ruptures se produisent alors que les sentiments sont toujours là. Du coup, prendre cette décision est un arrachement ». Les témoignages de Nathalie, Charlotte, Chloé et Valérie le montrent. Charlotte, 36 ans. Jequitte ce forum je tenais a vous faire part de ma décision sachez également que je n'ai rien contre personnes ni rancune rien , j'ai même kiffé certains pers. FORUM MEDINE76: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. FORUM MEDINE76. LE FORUM NUMERO 1 SUR MEDINE DE LA BOUSSOLE : Accueil Faitesnotre test pour si vos craintes sont fondées et savoir s'il n'est pas temps de quitter votre mari ou compagnon. Vidéo par stupefy. La vie à deux est loin d’être un long fleuve Ildit qu il m aime, que je lui manque, qu il me desir toujours tres fort Je n arrive pas à le quitter. J aime trop les moments d amour que nous partageons. J ai 44 ans lui 47 ans et je viens d apprendre qu il est amoureux d une autre, elle a tout juste 28 ans. Il me dit qu il l aime, mais que je lui manque, et qu il me desire tres fort Vay Tiền Trả Góp Theo Tháng Chỉ Cần Cmnd. -33% Le deal à ne pas rater Jumbee Roundnet – Jeu de plein air à 29,99€ € € Voir le deal THÉ Et FEU ECHANGES DE POINTS DE VUE Actualité, Politique 4 participantsAuteurMessageBerfinMaître Mystique du Narghilé Mystérieux Nombre de messages 791Age 54Localisation Partout et nul part...Date d'inscription 22/08/2005Sujet "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1656 ...Citation Nicolas Sarkozy...et d'autres de l'extrême droite...Que pensez-vous de cette déclaration ?Vous parait-elle choquante ? rasiste ?Ce qui me dérange chez Sarko, vous savez ce que c'est, c'est qu'il a souvent raison... et s'est pour ça quil fait du bruit. Personne n'ose dire qu'il a raison, qu'il est largement d'accord, mais au fond... c'est pas faux ce qu'il dit et entreprend ?Pourquoi est-ce que de penser cela me gèen un peu ?Qu'en pensez-vous, vous des manières et discours de cette homme ?Vous faites-il peur ?Dernière édition par le Mer 17 Mai - 1757, édité 1 fois FajÂme Sentimentale qui se lie à l'Anatolie Nombre de messages 5412Age 48Localisation Brüksel, CantervilleDate d'inscription 27/04/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1716 Berfin a écrit Que pensez-vous de cette déclaration ? Ca dépend "on l'aime telle qu'elle est, et fermons les yeux sur les magouilles politiciennes""on l'aime avec les gens de sa communauté, moins avec les autres" "on aime l'esprit républicain, ou on retourne au bled/Principauté de Monaco/Royaume de Belgique/République Islamique/Mars ... Berfin a écrit Vous parait-elle choquante ? rasiste ? Pour moi la France est multiculturelle, donc ça ne me choque pas. Sauf que la laïcité n'est pas encore si multiculturelle ...Mais c'est sûr que si on vient pour cracher sur tout ce qui est démocratique, républicain, etc ... mieux vaut rester chez soi. Berfin a écrit Ce qui me dérange chez Sarko, vous savez ce que c'est, c'est qu'il a souvent raison... et s'est pour ça quil fait du bruit. Personne n'ose dire qu'il a raison, qu'il est largement d'accord, mais au fond... c'est pas faut ce qu'il dit et entreprend ?Pourquoi est-ce que de penser cela me gène un peu ? Sans doute parce qu'il joue en même temps le Justicier et l'éboueur Berfin a écrit Qu'en pensez-vous, vous des manières et discours de cette homme ? Vous faites-il peur ? Perso, ce sont les incompétents qui me font peur cf Belgique BabelSublime Conteur des Mille et Une NuitsNombre de messages 1433Localisation loin des yeuxDate d'inscription 28/06/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1724 Moi je n'aime pas du tout le discours de ce a un pouvoir de persuasion certain et c'est vrai que si je regarde un débat avec lui ce que je fais peu je l'avoue, je ne suis pas passionnée de politique française puisque je suis belge il est vrai qu'il dit des choses simples, démagogiques et qui touchent à nos "peurs" et dont on ne peut pas être forcément tout à fait y a la nuance, et lui il n'en fait aucune !!!Et c'est ça la dangerosité de son discours."La France on l'aime ou on la quitte"...C'est presque logique !Oui mais on sait très bien ce qui se cache derrière ce discours, à savoir "celui qui fait un acte délinquant, est considéré comme n'aimant pas la France et sera donc reconduit à la frontière !!!"Par extension, on peut penser aussi que cela signifiera un jour "celui qui parle mal le français, n'aime pas la France et sera donc reconduit à la ..."Questions toutes bêtes - un français qui fait un acte délinquant aime-t-il encore la France ?- un français qui parle le breton à la maison aime-t-il encore la France ?Ca ressemble tout de même vachement à un discours extrême, voire d'extrême droite non ? FajÂme Sentimentale qui se lie à l'Anatolie Nombre de messages 5412Age 48Localisation Brüksel, CantervilleDate d'inscription 27/04/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1734 Babel a écrit il est vrai qu'il dit des choses simples, démagogiques et qui touchent à nos "peurs" et dont on ne peut pas être forcément tout à fait contre. Pareil que pour pleins d'autres ...Quant aux nuances, c'est pour les cas que tu cites plus bas, je suppose Babel a écrit - un français qui fait un acte délinquant aime-t-il encore la France ? Un politicien corrompu par exemple. Babel a écrit - un français qui parle le breton à la maison aime-t-il encore la France ? Et les vaches bretonnes ? BabelSublime Conteur des Mille et Une NuitsNombre de messages 1433Localisation loin des yeuxDate d'inscription 28/06/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1739 Faj a écrit Babel a écrit - un français qui parle le breton à la maison aime-t-il encore la France ? Et les vaches bretonnes ? Mais ma parole tu te fiches de ma gu*** M'en fous, moi j'aime pas les vaches....... j'aime pas les vaches bretonnesdonc ...j'aime pas la Francedonc ...je quitte la France tiens ça tombe bien je ne suis pas en France. Question subsidiaire Est-ce qu'un francophile =quiaimetrèsbeaucouplaFrance qui parle bien le français et qui est marocain vivant au Maroc DOIT venir en France obligatoirement puisqu'il l'aime !!! Dernière édition par le Mer 17 Mai - 1741, édité 1 fois FajÂme Sentimentale qui se lie à l'Anatolie Nombre de messages 5412Age 48Localisation Brüksel, CantervilleDate d'inscription 27/04/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1741 Pour ce qui est de parler le français, il y a des gens d'outre-mer qui le parlent très bien Dom-Tom, Sénégal ... voilà la nouvelle vague qui remplacera l'ancienne HakannibalRécent Boss Fort du Phosphorescent Bosphore Nombre de messages 4383Age 45Localisation Au milieu, au-dessusDate d'inscription 10/03/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1750 Turquie Européenne a écrit Ya sev ya terketle mercredi 26 avril 2006 - 26/04/2006Cocasse situation que celle où certains ténors du débat » politique français semblent en proie à un léger et surprenant tropisme anatolien. Ya sev ya terket ». Love it or leave it » pour la formule US. Aime ou quitte ». On l’aura compris, pour les références, s’en remettre aux grognards de la raison Militariste pour le style dans un premier temps impératif bien trempé comme une claque ou un aboiement qui se voudrait définitif faute de jamais être Nationaliste identitaire pour les références ensuite références implicites certes mais néanmoins évidentes - tel est le principe de la formule une illusion de réalisme » - tant le déni de la raison semble complet, raison à laquelle est préférée l’adhésion sentimentale, chaude, évidente et fusionnelle love it » qui est celle que peut générer immédiatement, sans médiation - d’où l’impératif comme expression de l’urgence urgence qui par un autre côté ne manque jamais de connoter la possibilité d’une menace et donc d’un besoin de protection - une communauté en son sein nationale, ethnique, culturelle ou de tout autre nature Populiste enfin pour deux choses l’immédiate évidence indiquée plus haut puis le déni de tout dialogue et partant de la moindre exigence démocratique par le choix imposé de la non critique aimer sans discrimination ou du le genre de formules contre lesquelles les démocrates et la société civiles turcs tentent aujourd’hui de lutter et de faire prévaloir l’ampleur et les raisons du débat démocratique, non sans succès mais non sans difficulté non plus, confrontés qu’ils sont à la surdité d’une classe politique qui, à moins d’un an d’échéances électorales capitales, s’enferre d’ores et déjà dans les contraintes, vieux réflexes et autres calculs. Un air de déjà vu ?Quiconque connaît le chemin parcouru depuis 3 ou 4 ans dans ce pays, est aujourd’hui en mesure d’apprécier les pouvoirs et l’importance mais aussi toute la fragilité d’une parole libérée qui nécessite un soin des plus d’ailleurs une coïncidence si ceux-là même qui, en France, se moquent comme d’une guigne de tous les espoirs que porte cette évolution en Turquie, se présentent aujourd’hui comme les plus actifs fossoyeurs d’une parole publique qu’ils réduisent au fameux ya sev ya terket » ?Est-il d’ailleurs si surprenant que la coalition des bêtises du monde entier s’opère sur des formules fonctionnellement similaires ? Non bien sûr, car toute bêtise sait parfaitement, même et surtout à son insu, qu’elle se nourrit d’elle-même et de celles des oser encore parler de rupture » lorsqu’on n’a de cesse de reproduire et de se complaire dans les plus vieux schémas du monde ? En ayant la ferme conviction que, décidément, le ridicule ne tue pas. Surtout en politique. _________________Ton coeur est libre, trouve le courage de le suivre BabelSublime Conteur des Mille et Une NuitsNombre de messages 1433Localisation loin des yeuxDate d'inscription 28/06/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1758 Hakannibal a écrit Est-il d’ailleurs si surprenant que la coalition des bêtises du monde entier s’opère sur des formules fonctionnellement similaires ? Non bien sûr, car toute bêtise sait parfaitement, même et surtout à son insu, qu’elle se nourrit d’elle-même et de celles des oser encore parler de rupture » lorsqu’on n’a de cesse de reproduire et de se complaire dans les plus vieux schémas du monde ? En ayant la ferme conviction que, décidément, le ridicule ne tue pas. Surtout en politique. Comme quoi, en plus, il a rien inventé le Sarko !!!Aime ou quitte ???-> C'est l'apologie du divorce puis on va encore s'étonner qu'un mariage sur 2 finit par un divorce !!! BerfinMaître Mystique du Narghilé Mystérieux Nombre de messages 791Age 54Localisation Partout et nul part...Date d'inscription 22/08/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1803 Babel a écrit Moi je n'aime pas du tout le discours de ce a un pouvoir de persuasion certain et c'est vrai que si je regarde un débat avec lui ce que je fais peu je l'avoue, je ne suis pas passionnée de politique française puisque je suis belge il est vrai qu'il dit des choses simples, démagogiques et qui touchent à nos "peurs" et dont on ne peut pas être forcément tout à fait y a la nuance, et lui il n'en fait aucune !!!Et c'est ça la dangerosité de son discours. Merci Babel, voilà une partie de ce que je voulais entendre... et aussi ce qui est le pus effrayant dans les discours de cette homme... Ce n'est pas un manipulation profonde, comme on se plairait à imaginé dans le 7ème art, là c'est tout simplement des mots simples, intercepté par chacun à leur façon... Car en effet, sarko, dit souvent expluqer ce qu'il affirme, mais au fond, il n'eplque rien, il reste à caresser ses termes...Il est simplement fort.. FajÂme Sentimentale qui se lie à l'Anatolie Nombre de messages 5412Age 48Localisation Brüksel, CantervilleDate d'inscription 27/04/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1807 Il faudrait quand même que tu compares avec nos politiciens ... que je ne trouve pas aussi forts BerfinMaître Mystique du Narghilé Mystérieux Nombre de messages 791Age 54Localisation Partout et nul part...Date d'inscription 22/08/2005Sujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" Mer 17 Mai - 1816 Faj a écrit Il faudrait quand même que tu compares avec nos politiciens ... que je ne trouve pas aussi forts tu as raison, mais je ne me suis jamais interessé vraiment à la politique mais ce laidron m'interpèle.... Contenu sponsoriséSujet Re "La France, on l'aime ou on la quitte" "La France, on l'aime ou on la quitte" Page 1 sur 1 Sujets similaires» Ce soir "Een eremoord" "Crime d'honneur"» Tout a un prix sauf une chose... "sevgi" l'amour» Rome réclame un procès pour "crime politique"» Ankara "peinerait" à mettre en oeuvre les réformes» Waouw, 1ère fois que je vois le "" utilisé -pPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumTHÉ Et FEU ECHANGES DE POINTS DE VUE Actualité, PolitiqueSauter vers Bonjour à tous, Depuis 3 ans, je vis une belle histoire avec une femme que j'aime éperdument. Nous avons chacun des enfants. Avec les siens, c'est l'entente cordiale. Avec les miens, ça ne marche pas. Je m'y suis pris comme un manche pour que mes enfants et ma dulcinée s'entendent bien. Ils se parlent sur un ton agressif et plein de méfiance. Cette année, je suis d'abord parti en voyage avec elle et ses enfants. C'était ça ou pas de vacances ensemble, car elle avait choisi de consacrer tout son budget vacances à ce voyage. C'était à peu près la même chose l'an dernier. Je passe la seconde moitié de mes vacances avec les miens. J'ai bien sûr proposé à ma compagne de venir avec nous, mais elle n'a pas voulu. Nous avons discuté de ce programme estival il y a plusieurs mois, et j'ai changé mes plans initiaux pour m'adapter aux siens. À quelques heures de mon départ, elle vient chez moi, se montre très triste de me voir partir et finit par me demander de faire les 1000 km qui nous séparent pour passer la moitié du weekend suivant ensemble, tout en ayant laissé mes enfants aux bons soins d'un vieil oncle qui n'a rien demandé ou de quiconque se trouvant dans les parages. Face à mon hésitation, elle se fâche, nous nous disputons, je souligne que ça serait encore à moi de faire un effort, et nous nous séparons dans une ambiance peu chaleureuse. Mes enfants vivent chez leur mère, je ne les vois que très peu, et leurs seules vacances loin de la grande ville sont avec moi. Le lendemain de mon départ, et de mon arrivée sur mon lieu de villégiature après une douzaine d'heures de conduite, elle m'appelle pour me dire qu'elle est trop triste sans moi et me demande de rentrer sans tarder. Qu'en tant qu'amoureux, je dois être auprès d'elle quand ça ne va pas. Le ton monte car je refuse. Plus tard, elle me rappelle et me traite de toutes sortes de choses. Elle me dit qu'on ne laisse pas une femme comme elle seule. Encore plus tard, elle m'appelle pour me dire qu'elle me quitte, et que le soir même elle partira à la recherche de mon remplaçant. Depuis, c'est silence radio. Cette belle histoire d'amour semble devoir prendre fin. Selon elle c'est de ma faute et je suis un salaud de la rendre si malheureuse et de ne pas revenir pour la soutenir. Dois-je me battre pour la garder ou est-elle trop égoïste ? Ai-je vraiment mal réagi ? Je ne sais pas trop quoi en penser et aimerais votre avis. Ils seraient nombreux, les médecins à se poser la question de rester, ou pas, à l'hôpital d'après le Collectif Inter-Hôpitaux © Getty / Martin Barraud France inter, 12 novembre 2019 Et s’il n’était simplement plus possible de travailler à l’hôpital ? C’est ce que disent les hospitaliers en grève depuis des mois… Certains médecins n’ont tellement plus d’espoir sur l’état de l’hôpital qu’ils ont décidé de partir, ou sont déjà partis. Témoignages, à la veille de leur mobilisation. Combien sont-ils ? Et depuis combien de temps y a-t-il des départs motivés chez les praticiens hospitaliers par ce sentiment que l’hôpital est à bout de souffle et qu’on ne peut plus y travailler convenablement ? On a vu en tout cas ces derniers mois quelques démissions emblématiques dans des gros CHU et certains prédisent qu’une plus grosse vague de départs est à craindre. Des départs pour le privé, en exercice libéral, ou pour faire complètement autre chose. Ceux qui partent peuvent le faire pour gagner plus dans le privé, ou pour jouir d’un emploi du temps plus tranquille. Nous avons rencontré trois médecins qui ne sont pas dénués d’états d’âme. Ils ne quittent pas leurs fonctions de gaieté de coeur, mais simplement ils n’en peuvent plus. Premier exemple, David, 43 ans. Le 4 novembre dernier, il a fait sa dernière garde en tant qu’urgentiste dans un grand hôpital parisien C’est comme si j’aimais le vélo, mais quand je fais du vélo j’ai mal aux genoux, et quand j’en fais une journée, je mets trois jours à m’en remettre… C’est l’état d’esprit dans lequel j’étais vis-a-vis de mon travail ». La fatigue physique accumulée après vingt ans aux urgences, c’est une chose, mais s’il n’y avait que ça, David aurait tenu le choc. La vraie raison de son départ, elle est ailleurs il ne pouvait plus continuer à travailler dans ce système, ou les réductions d’effectifs et de budget sont la règle. Il y a cette lente dégradation que je vois depuis que je travaille ce qui restait exceptionnel devient quotidien. Ce qui compte, c’est combien ça coûte, combien ça coûte, combien ça coûte… Vous finissez par faire 20% de médical et 80% de recherche de lits et d’administratif ». Je devenais agressif parce que ça n’allait pas assez vite » L’élément déclencheur pour David, ça a été de se rendre compte qu’il devenait agressif, avec les collègues, les infirmières en particulier Au début, on se calme, on se dit tiens j’étais fatigué, et puis au bout d’un moment, comme ça se répète, on se dit qu’il y a un problème, je voulais pas être dans le conflit permanent ». Pourquoi devient-on agressif ? Parce que ça ne va pas assez vite, c’est pas que les infirmières ne vont pas assez vite mais comme elles ne sont pas assez nombreuses, on prescrit des trucs qui ne sont pas prélevés deux heures après, c’est usant. » David est-il en burn out ? Il avoue qu’il l’a été, il y a un an, mais depuis qu’il sait qu’il va quitter l’hôpital, depuis qu’il a pris sa décision, c’est à dire depuis l’été dernier, il va mieux, soulagé. Que va-t-il faire maintenant ? J’ai l’avantage d’avoir un métier très demandé, donc ce ne sera pas si compliqué, dit-il, j’ai la possibilité par exemple de m’installer en cabinet libéral, je ne l’ai jamais fait, ce serait une autre vie ». Pas d’enthousiasme particulier à l’idée de partir exercer en libéral, pour David, mais la réflexion est encore en cours sur son avenir. Il pense aussi à se faire salarier dans une structure. Devenir médecin du travail, notamment. L’obsession de l’administration, c’est combien ça coûte ?' » Son ambition, en tout cas, n’est pas de gagner plus d’argent dans le privé, l’argent n’est pas son moteur, dit-il. Et c’est aussi ce que nous dit Sophie Périé. Professeur d’université, chirurgien ORL et cervico-facial à l’hôpital Tenon à Paris, elle n’est pas encore partie de l’hôpital, mais dans son bureau, on marche déjà au milieu des cartons de déménagement. Pour elle, le départ ce sera en janvier 2020 elle s’en va créer un service tout neuf dans un hôpital privé. Non, c’est pas le salaire qui me fait partir, j’abandonne un système qui ne me convient plus. » En novembre dernier par exemple, explique Sophie Périé, l’administration a décidé de supprimer les aides soignantes du vendredi au lundi dans un service où il y a des patients qui viennent d’être opérés, des patients lourds avec des chirurgies majeures, l’infirmière devait tout gérer pendant trois jours c’est de la maltraitance pour l’infirmière mais aussi pour les patients. Je n’abandonne pas, je dirais qu’on a abandonné les praticiens, on n’a pas cherché à les retenir ». Michel Canis n’est pas allé aussi loin que Sophie. Gynécologue obstétricien à l’hôpital de Clermont-Ferrand, il a trouvé un compromis, qui consiste à ne pas quitter l’hôpital public, mais à ne plus y exercer d’encadrement. En juillet 2018, il a démissionné de son poste de chef de service, pour ne plus avoir à cautionner des décisions qu’il réprouve. L’élément déclenchant, ça a été quand on nous a fermé des salles d’intervention en nous disant qu’on ne les remplissait pas assez, alors qu’on ne les remplissait pas parce qu’on manquait de personnels pour les faire tourner. » On s’est battu, ça n’a pas marché, et à ce moment là, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas appliquer des décisions avec lesquelles je n’était pas d’accord, dictées par des restrictions budgétaires » explique Michel Canis. Le gynécologue obstétricien reste malgré tout à l’hôpital, où il est redevenu simple praticien. J’y reste parce que j’y crois et que j’ai du mal à monnayer ce que je fais, à mettre une relation d’argent entre moi et le malade. » Le même esprit animait Sophie la chirurgienne et David l’urgentiste, mais aujourd’hui, disent-ils, l’hôpital est malade. Je le vis mal » dit David, mais si je reste je coule ». Il a fait le choix de sauver sa peau. par J’ai peur de me retrouver seule » Sophie, 26 ans Pourquoi je ne quitte pas Mathieu ? Je l’aime… Même si on se dispute sans arrêt. Le quotidien est lourd à gérer, je pleure souvent et ne suis pas heureuse. Cependant, j’ai peur du vide. Arriver sur le marché des célibataires à mon âge m’effraie, j’en ai la chair de poule. Si je le quitte, je vais être seule, ce sera retour à la case zéro… Une impression d’échec, de temps perdu, et puis aux yeux des autres… j’ai un peu honte. » L’avis de l’expert C’est une erreur de rester, constate Christel Petitcollin. On a beau aimer quelqu’un souvent la qualité de la relation, plutôt mauvaise, prouve combien l’histoire se consume à petit feu. Il faut fuir quand le quotidien devient intenable, haché de disputes, craintes et doutes. Il est grand temps d’apprivoiser ses peurs et de se regarder en face. Rester, c’est manquer de respect à l’autre il faut lui redonner sa liberté et non le prendre en otage dans nos incertitudes. C’est égoïste de rester parce qu’on a peur d’être en solo demain, voire honte. Plus vite on part, plus vite on reconstruit ailleurs. Il faut oser le grand saut et préférer le célibat à une relation qui ne nous rend plus heureuse. » J’ai peur de ne pas trouver mieux » Sonia, 29 ans J’aimerais me contenter de Stéphane, nous dit Sonia. Finalement, on n’est pas si mal. Mais parfois je me demande si je ne pourrais pas trouver mieux. Plus fun », plus magique. Mais bon, j’ai peur de faire l’erreur de ma vie, alors je reste. J’attends, tout bonnement. De voir de quoi demain sera fait… » L’avis de l’expert C’est une situation qui se réfléchit à deux fois. La relation est certainement de qualité. Et vivre dans la qualité, c’est aussi vivre dans la réalité. A savoir un couple, ce n’est pas que de la passion, de la blague et du fun. On a plus de chances d’avancer dans un couple stable même si les papillons dans le ventre sont partis depuis belle lurette. Et puis, autre point important il est temps de décrocher de cette illusion de prince charmant. On épouse des hommes, avec des qualités et des défauts. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. Si leur couple est agréable à vivre, Sonia n’a peut-être pas toutes les raisons de partir… Nos grands-mères s’adaptaient. A l’époque, on construisait nos couples et on ne fuyait pas au moindre coup de mou et besoin de nouveauté. » Si je le quitte, je le détruis » Angélique, 31 ans Je ne me vois pas laisser Romain. Je me sens redevable, comme une mère qui élève un enfant. Il a toujours eu besoin de moi. J’ai peur de le faire souffrir, peur qu’il ne se débrouille jamais tout seul et qu’il perde espoir et repères. » L’avis de l’expert Cette situation est plus que mauvaise. Dans ce cas-là, le partenaire opère sur nous une manipulation, un chantage… Il montre un cœur mou et des yeux larmoyants pour nous convaincre de rester. Il n’a pas forcément besoin de parler, il nous prouve à son attitude au quotidien que notre départ serait une catastrophe dans sa petite vie. Résultat, on se sent attachée. Non par amour, mais vraiment par peine. Il faut décrocher, penser à soi et s’accorder le droit d’être heureuse autrement même si l’autre en souffrira au départ. » On a trop construit pour faire demi-tour » Céline, 28 ans Je n’ose pas partir, je pense que j’ai un attachement bien sûr affectif, mais aussi… matériel. Le quitter signifie tout vendre, partager, se débrouiller avec la voiture assurée pour nous deux… Qui garde quoi ? Et on a plein d’animaux… Ce ne sont pas des enfants, ok, mais j’accepterais difficilement de lui laisser. Ça me parait être un tas de complications. » L’avis de l’expert Cela peut paraître en effet compliqué à gérer et pourtant… Il faut penser à soi et se lancer dans ce champ de bataille qui est séparer les biens, reconstruire sa prochaine vie, avec le temps que ça prend. Et puis, il faut aussi ne pas craindre son autonomie. Faire face à ses peurs est le meilleur moyen d’avancer, coûte que coûte. Le déclic viendra même si les inconvénients temporaires s’en suivent ». Ma fille est attachée à lui… Et réciproquement » Sandra, 29 ans Ma situation est confortable. On s’entend bien. Il a adopté ma fille, et cette dernière a fait de même. C’est top, c’est rassurant, on est une mini famille recomposée qui passe de bons moments. Mais lui en tant que lui », ce n’est pas trop ça. Il ne me plaît plus vraiment, on est trop différent. Je reste parce que la situation est sécurisante, facile à vivre. Et pour ma fille, aussi. » L’avis de l’expert Elle n’a pas tort de rester. Dans la mesure où la qualité de la relation qu’elle vit est forte. La confiance demeure, elle peut compter sur l’autre. Comme énoncé précédemment, la qualité de la relation compte, parfois plus que des sentiments d’amour. Ce qui importe, c’est l’échange, l’avancement et la solidité. Cependant, ici, le couple est parental, et non vraiment conjugal. Sandra finira certainement par partir si un jour elle s’en sent prête. Mais en attendant, le couple est stable et a, mine de rien, encore ses chances. » Je pressens que ce n’est pas lui, mais je ne l’explique pas » Anita, 25 ans Ma petite voix me dit que ce n’est pas lui. Il ne ressemble pas à mes rêves de gamine. Il est même le contraire physique de ce que j’attendais. Pourtant, on est bien, la relation est simple, on s’amuse, on sait être sérieux quand il faut. Mais je ne sais comment expliquer qu’au fond, un truc cloche. J’ai l’intime sensation qu’on m’attend ailleurs et que là, je saurai le reconnaître. Je ne dis pas que ce sera mieux, juste que je m’y retrouverai. » L’avis de l’ expert Effectivement, il est bon d’écouter sa petite voix intérieure. L’intuition est majeure dans ce cas. A condition de savoir déceler le vrai du faux. Est-elle honnête cette petite voix qui me dit que j’ai tort de rester ? Que ce n’est pas lui ? Il faut vérifier son ressenti dans ce cas. Qu’elle se dise la vérité. Car elle est peut-être simplement envahie par ses rêves de prince charmant… Petite, elle imaginait un homme, aussi prince que charmant, qui n’existe pas forcément. Aujourd’hui, sa petite voix lui ment peut-être en lui disant que son homme n’est pas le bon. Il n’est juste pas un prince charmant, sans pour autant ne pas être l’homme de sa vie. » Merci à Christel Petitcollin, auteur de Réussir son couple aux Editions Jouvence et de Comment divorcer d’un manipulateur ? aux Editions Trédaniel. Il arrive parfois que l’on prenne des décisions lourdes de conséquences que l’on regrette par la suite. La vie amoureuse fait bien entendu partie de ces domaines dans lesquels un mauvais choix peut avoir des répercussions pendant des années. Il n’est jamais simple de quitter une personne et forcément, mis à part lorsqu’il s’agit d’une décision prise sur un coup de tête, vous avez donc la plupart du temps des raisons fondées pour mettre fin à une relation. Cependant, le fait d’avoir ces raisons n’enlève en rien la douleur ressentie au moment de la rupture, a fortiori si vous vous sentez dans l’obligation de rompre. Par exemple pour un motif professionnel, parce que vous déménagez à l’autre bout de la France ou bien tout simplement du fait de vos caractères incompatibles. Se dire j’ai quitté mon ex mais je le récupérer peut parfois arriver lors que l’on se rend compte que l’on a minimisé l’importance de l’autre dans notre vie. Arrive alors un évènement pour le moins imprévu. Beaucoup de personnes qui vivent cette situation deviennent en effet littéralement accro à leur ex et veulent mettre toutes les chances de leur côté pour rattraper leur erreur. Si vous vous trouvez dans cette situation, je vous propose de découvrir la façon la plus adaptée pour renouer le dialogue et lancer la reconquête. Quitter son ex et regretter est une situation très courante… Avant toute chose, je souhaiterais vous dire que si vous vous trouvez dans cette situation, à vous dire j’ai quitté mon ex mais je regrette mon choix, sachez que vous n’êtes pas le premier ou la première ni le dernier ou la dernière. Il s’agit effectivement d’un phénomène bien plus courant que vous pouvez le penser car chaque semaine plusieurs dizaines de femmes et d’hommes m’écrivent pour me faire part de cette problématique. Vous ne devez donc pas avoir honte. J’ai conscience qu’il est parfois difficile de revenir sur sa décision par simple amour propre ou pour se montrer droit dans ses bottes, mais il faut dépasser ce stade. Si vous souffrez d’avoir quitté une personne et que vous vous dites mon ex me manque, vous devez tout tenter pour le/la retrouver. Le bonheur en amour tient parfois à pas grand-chose et le perdre ou plutôt ne pas souhaiter le récupérer pour une question d’égo est une grave erreur à mon sens. Et si la raison de votre inaction est le doute sur la manière de faire, sachez que je vous guide étape par étape dans une formation complète que vous pouvez retrouver en suivant en lien ci après et qui s’intitule comment récupérer son ex après l’avoir quittée ! La clé pour récupérer son ex qu’on a quittée ! Pour les personnes qui souhaitent reconquérir leur moitié, les techniques classiques de reconquête sentimentale offrent des résultats spectaculaires lorsqu’elles sont correctement appliquées. En revanche, il existe des cas spécifiques dans lesquels il n’est pas toujours utile de les appliquer. Si vous vous dites j’ai quitté mon ex mais je veux le récupérer », vous vous trouvez exactement dans l’une de ces situations. La raison est simple, vous avez pris l’initiative de rompre et de partir sans vous retourner. Peu importe le motif, en agissant de la sorte, votre ex va se sentir mal et vous allez le/la faire souffrir. Si par la suite vous regrettez votre geste, ce qui arrive fréquemment, vous ne devez pas agir comme si rien ne s’était passé car votre souffrance aujourd’hui n’est rien comparée à celle que votre ex a pu ressentir. Vous devez en avoir conscience afin de ne pas minimiser les conséquences de la séparation. Le paramètre le plus important est donc la prise en compte de la douleur que votre ex a pu ressentir lorsque vous avez prononcé ces paroles c’est terminé je te quitte ». Surtout n’en faites pas trop non plus A contrario, il n’est pas pour autant utile de vous confondre en excuse à chaque instant ou de faire des cadeaux somptueux pour démontrer que vous regrettez votre décision passée. Vous ne devez surtout pas vous placez en infériorité face à votre ex car ce dernier ou cette dernière peut aussi parfaitement tirer parti de la situation pour profiter de vous et se venger à petit feu. Le comportement idéal à adopter est celui qui consiste à montrer que vous regrettez d’avoir pris cette décision, que vous l’assumer mais que vous êtes prêt ou prête à laisser une seconde chance à votre amour car c’est ce que souhaite votre cœur. Mais veiller à ne pas trop vous focaliser sur vous non plus sinon cela pourrait être pris pour de l’égoïsme par votre ex, ce qui réduirait très nettement vos chances. J’ai quitté mon ex, comment faire pour effacer ma décision ? Il est impossible d’effacer une telle décision car une rupture peut engendrer des moments de doutes en plus de la souffrance liée à la perte de la personne que l’on aimait. Votre ex a ressenti cela et par conséquent, vous ne pouvez pas tout effacer d’un simple coup de baguette magique ou avec des mots simples comme pardon, je m’excuse ou on oublie tout. Par contre, vous pouvez montrer à votre ex que ce choix a été mal inspiré et je vous conseille pour cela de prévoir directement un rendez-vous en face à face. Il va de soi que plus tôt vous agirez et plus vous aurez de chance que votre ex envisage de se remettre avec vous. Lors de ce rendez-vous en face à face, il est préférable d’avoir un comportement à la fois amical mais aussi marqué dans la séduction. Si vous restez trop neutre, votre ex risque de ne pas comprendre le message que vous souhaitez lui faire passer, alors que votre objectif est de relancer votre histoire d’amour. Pour améliorer vos chances de reconquérir la personne que vous avez quittée, il serait judicieux d’écrire une courte lettre manuscrite dans laquelle vous pourrez mettre vos états d’âme sans en faire trop ! et vous expliquerez ce qui a motivé la décision, mais surtout les raisons qui vous ont convaincu de retenter votre chance avec votre ex. Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon idéale de récupérer son ex après l’avoir quitté, il serait préférable de réserver un coaching car ce type de reconquête est relativement complexe et selon les statistiques, vous doublez vos chances en profitant de mes conseils personnalisés. Amicalement, Le coach qui vous aide après avoir dit j’ai quitté mon ex et je veux le récupérer » Alexandre CORMONT

je l aime mais je le quitte